samedi 30 août 2008

CALLIGRAPHY and ART – Combining Watercolour and Calligraphy

An example of Réal Colerette's work

Some years ago I was asked by some of my clients to integrate a message written in calligraphy with my watercolour art. The posted image of the embellished poem “The Eyes of a Child” done in 1997 is an example of such a project. I had self-taught myself how to write calligraphy and at the time and I was satisfied with the result.

A couple of years ago, however, I had the occasion to meet a professional calligrapher, Réal Collerette, who taught at the same art school in Montreal as I did. Amazed at how beautiful calligraphy could be and how superior the look was to my efforts at it in the mid nineties, I decided to enroll in his course. I soon found out that instruction by a professional calligrapher and top-notch pedagogue was the fast-tract way to learn this fascinating art. Not only did Réal teach us the basic scripts but it also became clear that a personal hands-on coaching method is the proper was to learn calligraphy.

Moreover, I realized that had I been using the proper equipment in my calligraphic work I would have probably been much more successful. There are many different types of nibs, as I found out, and various inks which all have their pros and cons. Seeing immediate results, improvement and being able to imitate the script of a pro instead of reading about it in an instruction book accelerated my progress immensely.

In September of 2007 I initiated a series of art demonstrations at an artist supply store, Art-Tec, in Montreal. I invited various professional artists every second Saturday afternoon to demonstrate their technique.

The series of twenty demonstrations offered from September 2007 to June 2008 have been so successful and sought after that we decided to repeat the series this year. Many new artists explaining various techniques have been invited.

Réal Collerette’s demonstration of “The art of Calligraphy” will take place on December 13th at 1 pm. Anyone interested in calligraphy or who has ever attempted the art as I did should not miss this mini-course at the low cost of 10$. In order to secure your place, however, you must phone the store (514) 288-9892. You may also register at 355 Sherbrooke St.West (corner Park Avenue). Space is limited, so I suggest you register without delay.

I have posted an example of Réal Collerette’s work.

Raynald Murphy sca

lundi 25 août 2008

LE CARNET DE VOYAGE - London, Ontario et environs




Cette été je suis allé passer mes vacances dans la région du sud ouest de l’Ontario, plus précisément à London*. Nous avons aussi visité les villes et villages aux alentours.

Ce premier récit sur le Carnet de voyage traite de l’équipement qui m'a servi ainsi que ma façon de travailler. Certains textes qui suivront discuteront d’autres éléments du carnet. Les pochades complétées pendant ce voyage serviront d’illustration.

Ma stratégie et mon équipement

Au lieu de me fixer comme but de peindre sur des feuilles d’aquarelles de divers formats tel que je fais habituellement en voyage j’ai décidé cette fois de travailler mes esquisses uniquement dans un carnet de voyage type spirale PRO ART Watercolor Field Book, dimensions 7 pouces par 10 pouces, feuilles d’aquarelle pH neutre, 140 livres. Afin de simplifier au maximum mon équipement je n'ai travaillé qu’avec deux pinceaux en poils naturels, soit un Isabey Petit Gris et un Kolinsky plat. Pour la couleur j’ai utilisé la boîte d’aquarelle aux pastilles Fragonard. Les dessins ont été faits avec les stylos feutres MICRON de pointes variées et quelques stylos feutres de marque COPIC.
Lorsque je découvrais un endroit à peindre je m’assoyais par terre ou sur ma petite chaise pliante.

Je commençais toujours par le centre d’intérêt et je faisais évoluer la composition autour de ce centre. Je plaçais les traits principaux en cinq ou dix minutes.

J’appliquais ensuite ma couleur toujours en commençant par le centre d’intérêt. Je tentais de placer la valeur et la couleur correctes du premier coup. Je ne m'inquiétais pas si la couleur débordait les limites des formes dessinées à l’encre. Même, je dirais, que je tentais plutôt de lier les masses en plaçant des taches de couleur ici et là, ignorant plus ou moins les contours du dessin. La spontanéité, le geste, l’émotion ainsi que le travail par intuition étaient mon but. Bref, j’étais ravi simplement de rendre une impression de la scène en peu de temps sans trop me préoccuper de la précision et du résultat.

Lorsque j’étais satisfait du placement de la couleur, je m’assurais que la feuille était sèche avant d’y ajouter quelques traits au stylo feutre ici et là au besoin soit pour renforcer certains éléments ou pour ajouter à la composition. Toutes les pochades ont été faites entre environ 25 à 40 minutes.

J’ai croqué 35 diverses scènes pendant les deux semaines. Le fait de simplifier mon équipement et de travailler le même format, je crois, a ajouté au plaisir de peindre en plein air.

* À deux heures de route de Toronto, London compte environ 353 000 habitants. Dixième plus grande ville au Canada, on y retrouve The Unviersity of Western Ontario. En 1793 le Lieutenant-Gouverneur de “Upper Canada”, John Graves Simcoe décida de choisir cet endroit pour le futur site de Upper Canada . Il va sans dire que ce choix fut rejeté; on choisit plutôt Toronto. Le parc Labatt Park, qui date de 1877, a le titre d’être le plus vieux terrain de baseball dans le monde entier qui fonctionne toujours dans son lieu d’origine.

Raynald Murphy sca