jeudi 29 octobre 2009

LA MAISON CANADIENNE A SERVI DE MOTIF - Les huit principes du design selon Edgar Whitney



Peindre sur le motif

Le désavantage de la peinture sur le motif est que la lumière change très rapidement. Par contre la peinture en direct nous oblige à composer avec nos premières impressions et nos émotions. Donc, contrairement à la peinture uniquement d’après photo, nous devons peindre plus par intuition étant donné le peu de temps qui nous est alloué. Parce qu’elle est plus réfléchie, la peinture d’après photo peut parfois avoir l’allure d’une copie de la scène au lieu d’une interprétation.

Une démonstration

J’ai peint cette scène lors d’un atelier en plein air. La photo de la maison a été prise à titre de référence. Donc je ne m’y suis pas référée lors de la démonstration. Je l’ai peinte partiellement en direct et partiellement à l’intérieur, de mémoire. Le but de la démo était en partie de montrer comment on peut changer des éléments afin de personnaliser le sujet selon certains principes de composition.


 
Divers éléments modifiés selon les principes du design

Les huit principes du design - unité, conflit, dominance, répétition, alternance, balance, harmonie et gradation - tels que l’enseignant américain de renom, Edgar Whitney* les expliquait m’ont été utiles afin de modifier certains éléments :


1. Les fenêtres, les pierres et l’ombre portée : Je trouvais la disposition régulière des six fenêtres trop statique. J’ai donc alterné l’espacement entre elles et j’ai varié la largeur de certaines. J’ai décidé de rendre certaines pierres de la maison plus dominantes que d’autres. Une ombre portée sous la corniche a été ajoutée en imaginant un éclairage éblouissant pour amener une variation.
 

2. Les lucarnes, le ciel et l’arbre : Parce que le ciel, en cette journée, paraissait aussi blanc que les toits des lucarnes, ni un ni l’autre ne dominait. J’ai donc crée un conflit dans un ciel bleuté en introduisant des nuages. Le rebord blanc du toit et des lucarnes contrastent maintenant contre le ciel. J’ai alterné la valeur du feuillu de l’arbre de gauche tout en unifiant la masse.



3. Les arbres, l’arrière-plan et le gazon : Les verts se ressemblaient tous. J’ai donc alterné les verts en introduisant du bleu, du jaune et du brun dans le mélange en variant la quantité d’eau et de pigment dans mon pinceau. On remarque maintenant un conflit et un dégradé dans les verts.




4. L’avant-plan, le côté de la maison et le sapin : Le palier de gazon vert neutre et uniforme à l’avant empêchait une ouverture dans la scène. J’ai donc inventé des espacements en peignant en style « vignette ». Ceci a crée de l’unité. Les blancs du papier permettent maintenant l’entrée dans le tableau à divers endroits. J’ai peins le sapin de droite d’un vert très foncé devant une façade plus pâle et floue. Il y a maintenant un conflit favorable ainsi que de l’alternance, de la variété et de la dominance entre les arbres.

Soyez conscients de ces principes en conjonction avec les sept éléments du design – la ligne, les valeurs, la couleur, la texture, la forme, la grandeur et la direction – los de la «construction » de vos tableaux. Whitney disait que « les amateurs peignaient des tableaux, mais les professionnels bâtissaient des œuvres avec ces briques de connaissances. Ne pas s’en servir était semblable à un coup de dé.»


Bonne peinture en direct.

Raynald Murphy sca

* Learn Watercolor the Edgar Whitney Way par Ron Ranson

samedi 3 octobre 2009

WATERCOLOR PORTRAITS – Rendering expressively the essential features




Ten 20 minute portraits

As a member of la Sociéte canadienne de l’aquarelle I was invited to paint at the Montreal Museum of Fine Arts September 27th. I painted ten head portraits in an afternoon spending approximately twenty minutes on each. Painting quickly but precisely teaches one to zero in expressively on the essentials.



Three-quarter lighting

The model sat facing me at eye level. I set up three-quarter lighting from above and to one side of the front of the head. The lighting cast strong diagonal shadow shapes defining the features. The model was asked to stare at a fixed point away from me so that both of us would not be distracted.



The materials

Isabey Petit Gris natural hair brushes nos. 2/0, 1, 3 and 7; Isabey Kolinsky nos. 6 and 8; a folding metal Holbein palette; Holbein, Sennelier and Windsor & Newton pigments; Strathmore Aquarius II paper. Ultramarine Blue Dark, Burnt Sienna, Gold Ochre, Permanent Alizarin Crimson and Payne’s Grey tube pigments.



The procedure

With a 2B pencil I outlined the main feature shapes in five to seven minutes. Starting with the eyes, I precisely defined the shape of the pupil, eye shape, eye lid and the form of the shadow cast by the eye sockets. I then estimated the placement and shape of the nostrils from shadow shapes clues. A faint pencil line was drawn down the center axis of the nose to decipher its shape and limit. I concentrated on the shapes of the shadows more than the features. The same procedure applied to the chin and neck shapes.



Use an imaginary grid as a help

When painting a frontal portrait one can imagine a grid across the face. The limits of the mouth usually fall immediately below the pupil of the eye and the wings of the nose more or less align with the inner corner of the eye. The top of the ear is usually level with the eyes while its length is particular to the individual. Finally, I usually locate the length of the neck by drawing an imaginary horizontal line at the chin.



Concentrate on the peculiar

There are certain features and shapes one must render correctly in order to describe the peculiarity of the sitter. These are: the unique shape of the eyes and eyebrow area; the particular shape and length of the mouth including the width of the lips; the ovals of the nostrils; the correct angle of the chin/jaw; and finally the width, length and angle of the neck. The distance between the top of the cranium (not the hair) and the eyes should never be shorter than the distance between the eyes and the chin.



Final considerations

When painting in watercolor in one go it is especially important to know when to stop because it is almost impossible to make corrections especially in a loose watercolor rendering. Sometimes one stroke too many will cause the portrait to fail, so it is better to say less than to overdo. When I start hesitating that is usually my clue to stop. Finally, in order to add contrast or to connect the model to the edges of the paper I sometimes add background shapes.



Portrait night

With these tips in mind why not ask a friend or family member to pose? Aim for process rather than product; see shapes rather than features and your chance of success will increase a hundred fold. If you live in the Montreal area and wish to join my artist friends and I at Portrait night on Monday nights contact me at raynaldmurphy@hotmail.com for details.

Raynald Murphy sca