Cette été je suis allé passer mes vacances dans la région du sud ouest de l’Ontario, plus précisément à London*. Nous avons aussi visité les villes et villages aux alentours.
Ce premier récit sur le Carnet de voyage traite de l’équipement qui m'a servi ainsi que ma façon de travailler. Certains textes qui suivront discuteront d’autres éléments du carnet. Les pochades complétées pendant ce voyage serviront d’illustration.
Ma stratégie et mon équipement
Au lieu de me fixer comme but de peindre sur des feuilles d’aquarelles de divers formats tel que je fais habituellement en voyage j’ai décidé cette fois de travailler mes esquisses uniquement dans un carnet de voyage type spirale PRO ART Watercolor Field Book, dimensions 7 pouces par 10 pouces, feuilles d’aquarelle pH neutre, 140 livres. Afin de simplifier au maximum mon équipement je n'ai travaillé qu’avec deux pinceaux en poils naturels, soit un Isabey Petit Gris et un Kolinsky plat. Pour la couleur j’ai utilisé la boîte d’aquarelle aux pastilles Fragonard. Les dessins ont été faits avec les stylos feutres MICRON de pointes variées et quelques stylos feutres de marque COPIC.
Lorsque je découvrais un endroit à peindre je m’assoyais par terre ou sur ma petite chaise pliante.
Je commençais toujours par le centre d’intérêt et je faisais évoluer la composition autour de ce centre. Je plaçais les traits principaux en cinq ou dix minutes.
J’appliquais ensuite ma couleur toujours en commençant par le centre d’intérêt. Je tentais de placer la valeur et la couleur correctes du premier coup. Je ne m'inquiétais pas si la couleur débordait les limites des formes dessinées à l’encre. Même, je dirais, que je tentais plutôt de lier les masses en plaçant des taches de couleur ici et là, ignorant plus ou moins les contours du dessin. La spontanéité, le geste, l’émotion ainsi que le travail par intuition étaient mon but. Bref, j’étais ravi simplement de rendre une impression de la scène en peu de temps sans trop me préoccuper de la précision et du résultat.
Lorsque j’étais satisfait du placement de la couleur, je m’assurais que la feuille était sèche avant d’y ajouter quelques traits au stylo feutre ici et là au besoin soit pour renforcer certains éléments ou pour ajouter à la composition. Toutes les pochades ont été faites entre environ 25 à 40 minutes.
J’ai croqué 35 diverses scènes pendant les deux semaines. Le fait de simplifier mon équipement et de travailler le même format, je crois, a ajouté au plaisir de peindre en plein air.
* À deux heures de route de Toronto, London compte environ 353 000 habitants. Dixième plus grande ville au Canada, on y retrouve The Unviersity of Western Ontario. En 1793 le Lieutenant-Gouverneur de “Upper Canada”, John Graves Simcoe décida de choisir cet endroit pour le futur site de Upper Canada . Il va sans dire que ce choix fut rejeté; on choisit plutôt Toronto. Le parc Labatt Park, qui date de 1877, a le titre d’être le plus vieux terrain de baseball dans le monde entier qui fonctionne toujours dans son lieu d’origine.
Raynald Murphy sca
Ce premier récit sur le Carnet de voyage traite de l’équipement qui m'a servi ainsi que ma façon de travailler. Certains textes qui suivront discuteront d’autres éléments du carnet. Les pochades complétées pendant ce voyage serviront d’illustration.
Ma stratégie et mon équipement
Au lieu de me fixer comme but de peindre sur des feuilles d’aquarelles de divers formats tel que je fais habituellement en voyage j’ai décidé cette fois de travailler mes esquisses uniquement dans un carnet de voyage type spirale PRO ART Watercolor Field Book, dimensions 7 pouces par 10 pouces, feuilles d’aquarelle pH neutre, 140 livres. Afin de simplifier au maximum mon équipement je n'ai travaillé qu’avec deux pinceaux en poils naturels, soit un Isabey Petit Gris et un Kolinsky plat. Pour la couleur j’ai utilisé la boîte d’aquarelle aux pastilles Fragonard. Les dessins ont été faits avec les stylos feutres MICRON de pointes variées et quelques stylos feutres de marque COPIC.
Lorsque je découvrais un endroit à peindre je m’assoyais par terre ou sur ma petite chaise pliante.
Je commençais toujours par le centre d’intérêt et je faisais évoluer la composition autour de ce centre. Je plaçais les traits principaux en cinq ou dix minutes.
J’appliquais ensuite ma couleur toujours en commençant par le centre d’intérêt. Je tentais de placer la valeur et la couleur correctes du premier coup. Je ne m'inquiétais pas si la couleur débordait les limites des formes dessinées à l’encre. Même, je dirais, que je tentais plutôt de lier les masses en plaçant des taches de couleur ici et là, ignorant plus ou moins les contours du dessin. La spontanéité, le geste, l’émotion ainsi que le travail par intuition étaient mon but. Bref, j’étais ravi simplement de rendre une impression de la scène en peu de temps sans trop me préoccuper de la précision et du résultat.
Lorsque j’étais satisfait du placement de la couleur, je m’assurais que la feuille était sèche avant d’y ajouter quelques traits au stylo feutre ici et là au besoin soit pour renforcer certains éléments ou pour ajouter à la composition. Toutes les pochades ont été faites entre environ 25 à 40 minutes.
J’ai croqué 35 diverses scènes pendant les deux semaines. Le fait de simplifier mon équipement et de travailler le même format, je crois, a ajouté au plaisir de peindre en plein air.
* À deux heures de route de Toronto, London compte environ 353 000 habitants. Dixième plus grande ville au Canada, on y retrouve The Unviersity of Western Ontario. En 1793 le Lieutenant-Gouverneur de “Upper Canada”, John Graves Simcoe décida de choisir cet endroit pour le futur site de Upper Canada . Il va sans dire que ce choix fut rejeté; on choisit plutôt Toronto. Le parc Labatt Park, qui date de 1877, a le titre d’être le plus vieux terrain de baseball dans le monde entier qui fonctionne toujours dans son lieu d’origine.
Raynald Murphy sca
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