vendredi 26 février 2010

DR. SKETCHY COMES TO MONTREAL – A burlesque cabaret and life drawing event



A “different” drawing venue

I am always looking for new and varied subject material from which to draw. Dr. Sketchy is a life drawing event. I have posted some of the sketches my artist friend Jocelyne and I produced at the session we attended January 23rd at Maineline Theatre, 3997 St.Laurent Boulevard in Montreal. Abbie Normal was the model.


How Dr Sketchy originated

Dr. Sketchy's Anti-Art School is both a burlesque cabaret and life drawing event originating in Williamsburg, Brooklyn at the Lucky Cat. Dr. Sketchy's was founded in New York City in 2005, by illustrator and former artist's model Molly Crabapple and illustrator A.V. Phibes. Phibes later left to attend to her design studio.


Dr Sketchy is now in 40 cities

In spring 2006, Dr. Sketchy's expanded into an international franchise. As of September 2007, Dr. Sketchy's branches exist in 40 cities around the world. Branches vary in their conservatism, nudity levels and the skill of their artists.


Dr Sketchy sessions about one a month

The next Dr Sketch will take place March 6th at the Maineline Theatre between 2pm and 5pm. The cost is 10$. For more information go to the link here.


Why We Draw – Quotes from Peter Steinhart’s book The Undressed Art

This easy read entertaining book discusses the reasons why artists, especially figurative artists interested in life drawing of the figure, draw. Here is a sampling of quotes from his book which generally ring true.


• The ability to measure and the ability to see negative space are the greatest assets in drawing. (Eleanor Dickinson, dean of figurative art in the San Francisco Bay Area.)

• We draw to assemble more complicated details than we can assemble in memory alone.

• We draw to make sense of our own feelings.

• To draw representationally, one must increasingly evade the grasp that language tends to place on the mind, must, in a sense, replace knowing with seeing.

• Without instruction we are likely to go on drawing as children draw, depicting what we know rather than what we see.

• Drawing at least requires the ability to separate a figure from its ground or setting and the abilities to detect shape, forms, sizes and orientation.

• A six-inch drawing is easier than a larger drawing because it will be less detailed and because it lies entirely within one’s field of vision.

• You can depict things from memory, but the more you rely on what you recall, the more inaccuracy you’ll have.

• Video studies of art students show them looking half the time at the model, half the time at the drawing.

• An artist draws and draws and draws, seeking to expose himself or herself to as many views of the object as possible so as to amass a brain record from which to draw combinations that suit a new drawing’s need. One uses these memories when drawing quickly.

• Because drawing simplifies what you see, you have to learn what is important and what can be left out.

• One draws especially to learn. You learn and you learn and you learn.

• When you are drawing well, you are seeing something for the first time.

• You draw as if you have to draw, much as a long-distance runner runs or a mountain climber climbs, because without frequent resort to that endorphin-induced euphoria, one does not feel fully alive.


Hoping these words send you and me out the door more often with pencil and paper! Happy sketching!

Raynald Murphy sca

jeudi 11 février 2010

LA VILLE DE MONTRÉAL – Représenter le paysage urbain en style vignette


Peindre une série

Je suis à peindre une série de scènes de ville à l’aquarelle de format plus ou moins identique. Mon but est de peindre ces vues de façon à laisser une grande partie de la feuille blanche non peinte en style vignette. Donc le design est autant créé par ce qui est peint que par ce qui ne l’est pas.


Je commence au centre

Une fois que j’ai choisi mentalement ce que je désire représenter, j’oriente ma feuille soit à l’horizontale ou soit à la verticale. Je dessine directement au stylo feutre permanent. Je commence la plupart du temps au centre et j’évolue vers les limites de la feuille.


Je mesure à l’œil

Après avoir dessiné une partie, je dessine la suivante en me référant à la première pour prendre mes mesures. La méthode de dessin utilisée ici n’est pas tellement différente de celle du dessin du personnage. La différence est que les formes d’un bâtiment sont généralement plus linéaires que celles du personnage.


La façade à l’ombre

Lorsque je dessine ces édifices et ces monuments je suis très conscient de rendre le côté du bâtiment ombragé plus foncé et celui à la lumière plus pâle. En général je rends les éléments plus importants plus foncés. Les côtés des bâtiments qui sont orientés vers la lumière sont esquissés très pâles ou suggérés.


Je m’arrête avant de toucher la limite du papier

Plus souvent que jamais mes traits de dessin ne touchent pas les bords ou la limite de la feuille. S’ils s’y rendent ce n’est qu’à un ou deux endroits. J’invite le spectateur à compléter lui-même mentalement ce qui est omis.


Le jeu de l’application du pigment

J’ajoute la couleur soit lorsque je suis devant le motif ou plus tard ailleurs. Je crée une harmonie de couleurs plutôt que de rendre la couleur locale. J’ai un plaisir à laisser la fluidité du médium d’aquarelle me guider. Je dépose d’abord de l’eau sur une section de la feuille. Ensuite j’ajoute les pigments et je laisse les couleurs d’entremêler.


Valeurs et couleurs

Tout au long de l’application de la couleur je pense contraste de valeurs. Une couleur chaude ou froide est appliquée selon qu’elle est à la lumière ou à l’ombre. Les façades à l’ombre sont plus foncées et plus froides, celles à la lumière sont plus pâles et plus chaudes. Les parties des fenêtres en retrait et les fentes entre les briques et les pierres sont aussi plus foncées.


Le négatif devient le positif et vice versa

Afin de mettre en évidence la composition et le design j’ai dessiné à nouveau le contour de trois œuvres sur une feuille blanche. Ensuite, j’ai noirci la partie qui était blanche et j’ai laissé blanc la partie qui était peinte.


Les avantages de peindre en série

Je vous propose de peindre une série sur un thème. Presque tous les grands maîtres l’ont fait. C’est une façon souvent utilisée lors de la préparation d’une exposition portant sur une thématique. Un des avantages de cette stratégie est d’approfondir la connaissance du sujet choisi.

Raynald Murphy sca