mercredi 25 août 2010

TWENTY-FIVE MINUTE PORTRAITS– Painting the figure outdoors at Domaine Saint-Bernard, Tremblant


“Capturing a model’s attitude takes concentration. Study your model, looking for unique variations. Always approach a model as if you’ve never seen a person before.” Charles Reid’s Watercolor Secrets


Painting in natural light

During the fall and winter months I paint portraits indoors lit by artificial light. This is the traditional way most portraits are done. However, at an outdoor workshop at Domaine Saint-Bernard, Tremblant in August I painted some watercolor portraits by natural sunlight. I found the advantages of models lit by sunshine outweighed the inconveniences.


Sunlit figures

The model sat facing me. Strong sunlight draped the figure from to left to right at a diagonal. Throughout the afternoon the light remained relatively constant. What I especially enjoyed were the forms defined by the crisp shadows cast across the facial features. These forms described beautifully the particularities of the model.


The drawing

I drew the figure with a 2B pencil on 10 by 13 inch sheets of Strathmore Aquarius II and Arches CP watercolor paper. I started by drawing the eyes. I tried to capture the shape of the eye correctly, to locate the iris precisely, to draw the shape of the eyebrow well and to find the correct spacing between the eyes. Using the inner edge of the eye shape as a reference point I located the limits of the wings of the nose. I also drew the shape of the nostrils. I then drew the line formed by the upper and lower lip paying particular attention to its slant and its limit. The contour of one side of the face, the length and width of the neck and the hair shape were drawn next. I defined these areas with color later. After ten minutes spent on the drawing the model relaxed while I prepared my colors.


Painting – first stage – linear definition

Using two Kolinsky natural hair watercolor brushes and a limited palette I painted the three stages in one go as much as possible. It was important that I get the value right the first time since I tried not to go back over an area with paint except in the hair and clothing area. Using a combination of Ultramarine Blue and Burnt Sienna I first painted the irises, then the linear shapes of the upper and lower eyelids. I fused all these shapes together wet on dry. Next, I outlined the limits of the nose with the same mixture, painted the nostrils, painted the mouth line and finally contoured the facial form particular to the sitter. All this was done with extreme concentration since I did not intend to correct or alter any of these marks.


Second stage – painting the shapes

Most of the areas just painted were partially wet. I painted all of the shadow shapes in one go. Depending on the skin tone of the sitter I used a warm mixture of Burnt Sienna combined with either Raw Sienna, Transparent Yellow or Alizarin Crimson. These washes fused slightly with the areas painted in the first stage.


The final stage – hair, clothing and background

To achieve the feeling that the hair was not just added on, I rewet part of the skin tone near the hair line with clean water. Then I dropped in the color representing the hair color. It fused slightly with the surrounding skin tones. The clothing and background were painted with bolder suggestive brush strokes. Finally, using lamp black or Payne’s Grey I strengthened values where needed.


Suggestion is the key

My goal in painting these impressionistic portraits was not to render a photo likeness of the sitter but rather to try to suggest with paint what the sitter communicated to me. Before putting pencil to paper I observed intensely the sitter for a few minutes. I mentally chose those features; shapes or colors which I felt best described the character of the sitter. These key elements were my focus throughout the session.


The ultimate challenge

Portrait painting is particularly demanding since it tests one’s drawing skills if one is to arrive at a likeness to the sitter. Painting portraits in watercolor, an unforgiving medium with little room for correction, ups the ante to the maximum. I find this challenge akin to performing on stage where there is no room for error, but oh, what an adrenaline rush!

Raynald Murphy sca

samedi 14 août 2010

DESSINS À L’ÉCOMUSÉE DE STE-ANNE-DE-BELLEVUE – Croquer des animaux et des oiseux dans leur habitat

Trois raisons pour dessiner

« Il y a trois principales raisons pour laquelle nous dessinons : premièrement, simplement pour le plaisir de dessiner; deuxièmement, pour fins d’information pour composer de futures peintures; et troisièmement à titre d’investigation ou de recherche, essentiellement pour fin d’apprentissage personnel. »*

Un cahier et un crayon

Cette fois-ci lors de ma visite à l’Écomusée de Ste-Anne-de-Bellevue j’étais accompagné. Donc je ne pouvais pas m’attarder longtemps devant les animaux du zoo. Je devais rester debout et travailler rapidement, alors j’ai opté de ne dessiner qu’avec quelques crayons graphites dans un petit cahier.


Un format portable

J’ai dessiné avec crayons 2B à 8B dans un cahier à reliure spirale de 6 po. par 9 po. de marque Robert Bateman. L’avantage de ce format réduit est que je pouvais le tenir facilement de la main gauche ou l’appuyer sur le bord d’une rampe lorsque je dessinais.


Le papier rigide est avantageux

Il faut être prêt à dessiner sans hésiter car les animaux ne posent pas. Les pages de ce cahier à reliure spirale se tournent facilement et la feuille rigide reste à plat. Le papier étant épais permet de dessiner recto-verso sans crainte que le fixatif n’abime la feuille.


Développez le sens d’observation

Si vous tentez de dessiner des animaux sur le motif il faut penser processus et non produit. Vous pratiquez votre dessin tout en essayant de développer autant la rapidité d’observation que d’exécution. Je crois qu’il est inutile de tenter de faire un dessin académique d’un animal qui change de position continuellement.


Quelques conseils:

1- Observez bien l’animal avant de mettre une marque sur la feuille et remarquez ce qui lui est particulier. Par exemple, ce pourrait être la courbe ovale du dos de l’ours, le gestuel de la loutre ou la forme du bec de l’oiseau.


2- Faites d’abord une ligne contour sur votre feuille qui représente sa forme mais faites-la en regardant surtout l’animal et non votre feuille. Ajuster cette ligne plus tard si nécessaire à côté de la première mais surtout n’effacez pas!


3 - Si l’animal n’a pas encore bougé c’est un cadeau qu’il vous fait. Élaborez une partie particulière. Ce pourrait être seulement les yeux perçant du hibou et son bec. Ou encore, la coquille et les pattes de la tortue. N’essayez pas de tout rendre, ciblez une partie qui attire votre attention.


4 - Parfois vous n’aurez pas le temps de rendre plus que quelques lignes, mais si le temps et l’intérêt vous le permet il est important de rendre la tonalité au moins d’une section de l’animal. Ceci rendra la troisième dimension.


5 - Si vous travaillez qu’avec un seul crayon, rendez les valeurs par des hachures. Faites que ces hachures suivent son mouvement, son plumage ou son poil. Par exemple, les hachures de l’oiseau suivront la direction de son aile. Les traits les plus foncés seront ceux à l’ombre.


6 - Si le temps vous le permet, indiquez sommairement son habitat. Pour l’oiseau ce serait sa perche et pour le renard, une touffe de brins d’herbes sous ses pattes.


La photo à sa place mais pas ici

Je n’ai pris aucune photo lors de cette session et je pense que c’était une bonne décision. Si je décide de faire une peinture d’un animal ou d’un oiseau dessiné ce jour-là je peux y retourner prendre des photos. Ces références s’ajouteront à mes croquis. Je suis convaincu qu’afin de rendre l’animal avec conviction il faut d’abord l’observer dans son habitat. La photo s’ajoute aux croquis, pas l’inverse. Nous avons plusieurs zoo à proximité, profitons-en pour les dessiner. Je crois que Robert Bateman serait du même avis.

*Gerald Greeen dans The artist’s Essential Guide to Watercolor

Raynald Murphy sca