Je me suis aventuré à peindre cette petite nature morte en utilisant le Brou de Noix de la série des encres de Sennelier qui ont une bonne résistance à l'eau mais ne sont pas indélébiles. Les couleurs se mélangent bien entre elles et sont très belles.
J’ai premièrement fait mon dessin avec un stylo feutre MICRON no 3. Ensuite j’ai rendu les valeurs en diluant l’encre avec de l’eau. L’aquarelle étant mon médium de préférence j’ai eu du plaisir en explorant ce médium. L’encre se dilue à l’eau tel que l’aquarelle, mais ne réagit pas de la même façon tel que vous pouvez le constater en examinant de près l’illustration.
Jean-Jacques Pagé nous familiarise à propos des encres
J’ai premièrement fait mon dessin avec un stylo feutre MICRON no 3. Ensuite j’ai rendu les valeurs en diluant l’encre avec de l’eau. L’aquarelle étant mon médium de préférence j’ai eu du plaisir en explorant ce médium. L’encre se dilue à l’eau tel que l’aquarelle, mais ne réagit pas de la même façon tel que vous pouvez le constater en examinant de près l’illustration.
Jean-Jacques Pagé nous familiarise à propos des encres
N’étant qu’un débutant dans l’exploration et expérimentation des encres, permettez-moi de vous citer ce qu’un ami artiste, Jean-Jacques Pagé, dit à propos de ce fascinant médium :
« J’ai découvert le dessin à l’encre très jeune : la plume ou le stylo me permettaient de laisser aller ma spontanéité dans de petits dessins libres d’objets ou de personnages. A cette époque, j’explorais aussi le lavis d’encre, mais de façon timide. Ce n’est que plus tard, après avoir découvert l’aquarelle, que j’ai vu les possibilités du lavis à l’encre de Chine notamment.
Le lavis en général, le lavis à l’encre en particulier, est aux confins de deux cultures : l’orientale et l’occidentale. J’aime cette idée d’un pont entre deux mondes fort différents à tant de points de vue. Mme Renata Bouvard (née en 1943 comme moi), dans son livre Plaisir d’apprendre le lavis (Dessain et Tolra 2003), a un propos intéressant au sujet des différences et des ressemblances entre les approches orientale et occidentale du lavis. Elle écrit :
« L’Occident ne parvient toujours pas à rivaliser avec les travaux orientaux à l’encre, qui, aujourd’hui encore, revendiquent la lavis sous sa forme originelle (avec une seule teinte). Là où une seule couleur dans la simple diversité de ses teintes suffit en Orient, nous nous servons, en Occident, de toute une gamme très étendue de couleurs. Ce que l’Occident gagne en richesse de teintes, il le perd souvent en symbole et en signification. Cependant, ces deux cultures se retrouvent dans l’importance accordée au blanc de la surface peinte, qui devient un espace créatif à part entière, et au jeu d’ombres et de lumières. »
Mon approche du travail à l’encre est modeste : j’essaye d’y explorer à la fois la précision permise par la plume et la fluidité donnée par le pinceau. Le jeu subtil des valeurs tonales que permet l’encre de Chine m’inspire : les contrastes noir et blanc, les tons infinis des gris diversifient les parties du dessin. Lorsque je me sens plus audacieux, j’ose utiliser les encres de couleurs pour jouer avec les valeurs chromatiques.
Paysages, personnages, natures mortes et abstractions, je pense que tout peut être traité avec les encres, et avec une touche très personnelle, qui est comme une signature indélébile…à l’encre. »
Une occasion de rencontrer Jean-Jacques en démo
« J’ai découvert le dessin à l’encre très jeune : la plume ou le stylo me permettaient de laisser aller ma spontanéité dans de petits dessins libres d’objets ou de personnages. A cette époque, j’explorais aussi le lavis d’encre, mais de façon timide. Ce n’est que plus tard, après avoir découvert l’aquarelle, que j’ai vu les possibilités du lavis à l’encre de Chine notamment.
Le lavis en général, le lavis à l’encre en particulier, est aux confins de deux cultures : l’orientale et l’occidentale. J’aime cette idée d’un pont entre deux mondes fort différents à tant de points de vue. Mme Renata Bouvard (née en 1943 comme moi), dans son livre Plaisir d’apprendre le lavis (Dessain et Tolra 2003), a un propos intéressant au sujet des différences et des ressemblances entre les approches orientale et occidentale du lavis. Elle écrit :
« L’Occident ne parvient toujours pas à rivaliser avec les travaux orientaux à l’encre, qui, aujourd’hui encore, revendiquent la lavis sous sa forme originelle (avec une seule teinte). Là où une seule couleur dans la simple diversité de ses teintes suffit en Orient, nous nous servons, en Occident, de toute une gamme très étendue de couleurs. Ce que l’Occident gagne en richesse de teintes, il le perd souvent en symbole et en signification. Cependant, ces deux cultures se retrouvent dans l’importance accordée au blanc de la surface peinte, qui devient un espace créatif à part entière, et au jeu d’ombres et de lumières. »
Mon approche du travail à l’encre est modeste : j’essaye d’y explorer à la fois la précision permise par la plume et la fluidité donnée par le pinceau. Le jeu subtil des valeurs tonales que permet l’encre de Chine m’inspire : les contrastes noir et blanc, les tons infinis des gris diversifient les parties du dessin. Lorsque je me sens plus audacieux, j’ose utiliser les encres de couleurs pour jouer avec les valeurs chromatiques.
Paysages, personnages, natures mortes et abstractions, je pense que tout peut être traité avec les encres, et avec une touche très personnelle, qui est comme une signature indélébile…à l’encre. »
Une occasion de rencontrer Jean-Jacques en démo
Samedi le 4 octobre 2008 vous avez la chance d’assister à une démonstration de ce médium par Jean-Jacques Pagé chez Art-Tec, rue Sherbrooke à Montréal.
Réservez votre place en téléphonant au (514) 288-9892.
Raynald Murphy sca
Raynald Murphy sca
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