mardi 3 janvier 2012

JE DESSINE LE PERSONNAGE SUR LE MOTIF – J’en fais à la tonne, et je crois m’améliorer petit à petit

Lorsque je quitte la maison j’apporte toujours un carnet et quelques crayons et stylos afin d’être prêt à dessiner en toutes occasions.

J’aime croquer tous genres de sujets, mais c’est le dessin du personnage qui m’attire beaucoup parce qu’il présente un certain défi.


Dessiner le personnage avec une certaine précision sans exagérer aucune partie du corps semble parfois difficile pour le débutant. L’exactitude des proportions est possible lorsqu’on en fait en quantité et avec passion.


On peut tricher lorsqu’on dessine un arbre ou même un bâtiment mais c’est plus difficile avec l’être humain.


La raison en est que la plupart des gens ont une bonne connaissance des proportions des membres du corps humain et perçoivent immédiatement la moindre erreur.


 Donc, on ne peut guère s’éloigner des standards sans que notre personnage ne semble disproportionné.


Je dessine souvent le personnage lorsque je voyage en métro ou en attente sur la plateforme.


Je dessine ces temps-ci dans un carnet à couverture rigide de la marque Cachet par Daler Rowney, format 20 cm x 13 cm. Le papier teinté crème me permet d’ajouter du blanc avec un crayon de cire de la marque Prismacolor afin de rendre la valeur plus pâle.


Pour rendre les valeurs plus foncées j’utilise une variété de crayons : le crayon graphite, les crayons de cire ou même des stylos-feutres à pointe mince ou larges. Comme bien des choses, on s’habitue aux inconvénients du mouvement du wagon lorsqu’on dessine souvent. Lors de l’arrêt du train en station, les quelques secondes où la rame est immobile permettent  de dessiner les formes principales des victimes.


Les formes initiales, surtout les contours, sont souvent faits avec un marqueur feutre noir. Ceci m’incite à me concentrer d’avantage car le stylo permanent ne pardonne pas. Il y a une centaine de pages dans mon carnet, donc je n’ai pas à m’inquiéter si je fais une erreur. J’en commence un nouveau à côté du premier. De toute façon, je dessine pour mon plaisir sans penser à la publication. Comme pour la musique, ces croquis sont mes gammes et non le concert.

Si le temps me le permet, j’ajoute tout de suite les valeurs à mes premiers contours. Mais si trop de gens m’entourent,  je reviens sur mes dessins plus tard. Le refuge d’un resto-café est aussi un endroit que je privilégie pour les compléter.

Par contre, je préfère ne pas toujours remplir,  colorier ou ajouter au dessin initial.  Souvent j’aime mieux laisser la ligne définir la forme par elle-même. Certains traits par leur caractère initial soit minces ou épais décrivent déjà le personnage.


C’est l’action et le processus du dessin qui me passionnent. Je tente de saisir une tranche d’un moment vécu et de le transcrire sur papier à ma façon.


Bref, on s’améliore et on arrive à une calligraphie personnelle en dessinant souvent sur le motif. Il n’y a pas de raccourci.


En ce début d’année 2012, pourquoi ne pas se donner le mandat et le plaisir de dessiner le personnage pour soi-même, et de le faire le plus souvent que possible?


Je vous promets des résultats surprenants si vous persistez.
Raynald Murphy sca


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