samedi 24 novembre 2007

CÔTE-DES-NEIGES


Lors d’une tempête de neige à Montréal que font les mordus du dessin en plein air? C’est simple. Ils se rencontrent sur le Chemin de la Côte-des-Neiges. Ensuite, ils vont dessiner à l’abri des intempéries dans un café ou à la bibliothèque Côte-des Neiges.

Le 22 novembre, jour de la première tempête de neige, Yvon et moi avons donc dessiné bien au chaud en savourant un café dans … un café, puis à la bibliothèque située à deux pas de la bouche du Métro du même nom. Saviez-vous que sur ce toit ainsi que sur celui de la maison de la culture on retrouve le premier toit vert accessible aux citoyens d’un immeuble de la Ville de Montréal? L’inauguration a eu lieu le 5 juin de cette année.

La petite aquarelle que vous voyez ici, des lecteurs de journaux, a été dessinée sur un bloc de papier aquarelle grain fin Sennelier, 140 lb, dimensions 9’’x 4’’ environ. J’ai premièrement fait un dessin avec un stylo feutre (encre de chine). Ensuite, j’ai ajouté la couleur avec des pigments Sennelier et mon pinceau réservoir.

Lorsque je désire ajouter de la couleur à mes dessins faits dans les trains du Métro, les bibliothèques et autres endroits publics, j’utilise une petite boîte de couleurs artisanale ainsi qu’un pinceau réservoir. Ces outils sont illustrés plus bas. Une image vaut mille mots, comme on dit.


De retour à la maison, j’ai appris que le mot côte ne signifie pas nécessairement un chemin en pente, mais plutôt une « unité définitive du territoire et possiblement un synonyme de quartier ». C’est ainsi que nous avons Côte-de-Liesse, Côte-des-Neiges, Côte-Sainte-Catherine etc.


Si vous avez le goût d’aller faire du croquis sur cette «côte» n’hésitez pas. En plus de «plein de choses à dessiner ou peindre» vous aurez peut-être le goût de prendre une collation ou même un repas dans un de ses nombreux et excellents restaurants.

Raynald Murphy sca

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