Je vous avoue que j’ai toujours aimé dessiner les autos même lorsque j’étais très jeune. À l’âge de quatre ans je me souviens avoir reçu en cadeau un jeu de Meccano, celui fabriqué dans les années 1950 en pièces vertes et rouges. Dès ce jeune âge je suis devenu un passionné de la fabrication de tous genres de véhicules, engins, grues, bateaux, trains, camions, voitures et machinerie de toutes sortes. Cette passion de construire ces modèles a continué jusqu’à l’adolescence.
Il n’est donc pas surprenant que le véhicule et la machinerie figure souvent dans mes tableaux surtout dans mes scènes urbaines. Je dirais même qu’une rue sans voiture garée ou en circulation semble dénudée. Aussi, placée stratégiquement elle est souvent un élément important dans la composition.
Il n’est donc pas surprenant que le véhicule et la machinerie figure souvent dans mes tableaux surtout dans mes scènes urbaines. Je dirais même qu’une rue sans voiture garée ou en circulation semble dénudée. Aussi, placée stratégiquement elle est souvent un élément important dans la composition.
Prenez par exemple la scène athletica où trois voitures sont stationnées devant la vitrine d’une boutique. Si les voitures sont omises de la composition je ne crois pas que l’œuvre serait réussie. J’avais passé plusieurs fois devant cette scène, lorsque un matin j’aperçois un éclat de lumière sur le camion blanc. J’ai saisis immédiatement mon carnet et mes pinceaux afin de peindre une esquisse. À partir de celle-ci j’ai peint en studio l’aquarelle illustrée.
Voici quelques conseils portant sur le dessin et la peinture d’un véhicule :
· Basez la construction du véhicule généralement à partir de formes rectangulaires en perspective. Ensuite, selon l’observation modelez ou arrondissez la forme de la carrosserie.
· Peignez toujours une ombre très foncée sous l’auto. Cette forme plutôt noire joint les quatre roues. Le pavé est généralement très pâle, même presque blanc, par contraste avec les pneus d’une voiture.
· L’effet du métal reflétant des éclats lumineux est généralement rendu par des transitions subtiles de valeurs du foncé au plus pâle.
· Il n’est pas mauvais d’introduire des lisières de blanc à l’horizontale sur la carrosserie surtout sur le côté. (Par exemple on remarque ce rendu dans la voiture garée devant l’immeuble aux portes orange.)
· Il est important d’étudier où sont généralement placés les pneus par rapport à la carrosserie. If faut éviter de placer la roue d’avant trop vers l’arrière. Les exceptions sont les grandes voitures des années 1950 et 1960 où la roue d’avant était placée moins vers l’avant qu’on le fait ces années-ci.
· Il est important d’indiquer les feux rouges à l’arrière. Celles-ci nous signalent l’arrière du véhicule. On pourrait par contre omettre de peindre les feux orange de signalisation à l’avant sans crainte.
· Une voiture sans plaque d’immatriculation à l’arrière semble incomplète.
· L’effet de la luminosité sur le pare-brise et sur les autres fenêtres peut être rendu en peignant des traits blancs plutôt tranchants en diagonales à travers la vitre. La glace de l’auto agit comme un miroir. Elle reflète donc le coloris de d’environnement, surtout le bleu du ciel et la couleur du véhicule garé à côté, par exemple. Ce coloris est, par contre, plus modéré que celui de son origine.
· Lorsque les voitures sont garées le long d’un trottoir on devrait sentir un espace entre chaque auto.
· Je trouve qu’il est important d’indiquer les rétroviseurs de chaque côté du véhicule. Sinon l’auto semble incomplète.
· Finalement, de même que dans plusieurs sujets, l’important c’est de rendre la forme plutôt correcte et de le faire de façon personnelle selon votre style et non de rendre tous les détails du véhicule.
À partir de ces quelques conseils pourquoi ne pas observer et pratiquer le dessin du véhicule. Et lorsque vous peindrez une scène urbaine cet exercice et la référence de vos croquis vous seront utiles.
Raynald Murphy sca
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