vendredi 9 novembre 2007

ÉGLISE SAINT-PIERRE-APÔTRE

Cette église Montréalaise de style architectural néo-gothique fut construite en 1851 par l’architecte/concepteur Victor Bourgeau. Elle a huit étages et possède un carillon français de treize cloches. L’horloge fut dessinée par Joseph Venn lui aussi un architecte de renom. Située à l’angle des rues de la Visitation et du boulevard René-Lévesque juste en face de l’édifice de Radio-Canada, elle est classée monument historique. En ce moment, des travaux sont en cours afin de préserver ce magnifique édifice qui mérite d’être visité. Vous pouvez y entrer le jour car elle est classée église ouverte.
Cette église a été peinte à deux moments différents du même endroit. La première (en haut) : Je l’ai travaillée sur papier cartiera magnani grain fin. Le sujet était éclairé par un soleil de fin d’après-midi. C’était donc les forts contrastes ainsi que le coloris qui m’ont incité à peindre cette scène.
La deuxième : Elle a été peinte sur du papier Fabriano rugueux. Elle est illustrée dans mon livre Carnet de Montréal … de A à Z en mots et en images (texte : François Barcelo) et inclut aussi l’église Sainte-Brigide au loin.

Vous avez donc ici un exemple qui illustre un même sujet peint sur des papiers de différents. Le choix du papier a joué un grand rôle dans le résultat final. L’une n’est pas nécessairement meilleure que l’autre mais seulement différente. Ajoutons à ceci un choix de pigments et d’outils différents. L’émotion de l’artiste au moment de l’exécution était sûrement autre pour plusieurs raisons. Il faisait plus froid lorsque j’ai peint la plus récente. J’ai dû la terminer en studio parce qu’elle ne séchait pas. Le vent aussi joue un rôle.

En résumé, mettons toutes ces variantes ensemble – papier, pigments, température, disposition etc. - et vous pouvez comprendre pourquoi la peinture à l’aquarelle, surtout en plein air, peut être autant un défi exaltant lors de l’exécution qu’une surprise dans le résultat. Je crois que ce sont ces conditions imprévisibles, cette marche sur la corde raide, qui me passionnent toujours lorsque je peins ou dessine sur le motif.

Raynald Murphy sca


1 commentaire:

  1. salut ray, la seule chose qu'il
    est indispensable d'avoir lorsqu'on croque en nature...c'est la passion de ce qu'on fait...le reste devient un détail
    bravo , on se rejase den

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